L’alimentation a bien évolué, depuis l’époque ou l’Homme était chasseur-cueilleur :
• se nourrissant de baies (très riches en vitamines et polyphénols)
• de noix et de graines
• de plantes (alcalinisantes et riches en oligo-éléments)
• de viandes / poissons (chassées / pêchées)
À cette époque nous étions :
- loin de la sur-consommation
- loin des aliments ultra-transformés
- nous n’avions pas ces trois repas à heures régulières ; Naturellement il y avait des périodes de jeûnes / disette quand on ne trouvait rien à se mettre sous la dent
- et en-dehors de ces périodes de manque (naturelles et physiologiques !) nous vivions dans ce qu’on appelle aujourd’hui le « jeûne intermittent » (nous reparlerons de ses bienfaits plus tard : 2 repas par jour sur 8h suivi de 16h d’abstinence alimentaire)
Or notre alimentation a considérablement changé, alors que notre organisme, notre système hormonal, et nos gènes (notre ADN), sont eux quasiment identiques à ceux de nos ancêtres de l’époque : il en résulte (en partie) ce bilan catastrophique de santé, et cette épidémie croissante de toutes les maladies de civilisation.
L’alimentation moderne est très riche en glucides, alors fortement génératrice d’insuline, et nous oblige à brûler du glucose (du sucre donc !), devenu le principal carburant du corps humain depuis l’avènement de la culture des céréales il y a 10000 ans environ.
Le glucose brûle vite et facilement, mais entraîne une production excessive de radicaux libres. Or, les radicaux libres sont à l’origine d’un nombre incalculable de maux, comme l’inflammation, le cancer et le vieillissement accéléré.
De plus les personnes consommant beaucoup de glucides (quasi tous les régimes occidentaux) ont des organismes devenus performants pour digérer les glucides, mais très peu performants quand il s’agit de brûler de la graisse.
Résultat : elles ne peuvent compter que sur leurs repas pour alimenter leurs cellules et leurs cerveaux (pour rappel le système nerveux central se nourrit exclusivement de glucose).
Tout ça entrainant alors fringales et pertes d’énergie dès que le taux de glucose sanguin diminue suite à la digestion, difficultés de concentration, énervement / stress, perte d’efficacité…
Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs vivaient plutôt en mode « combustion de graisses et de cétones ».
Les corps cétoniques sont obtenus par une voie métabolique que le corps met en place afin de pouvoir alimenter notre système nerveux central en glucose, alors même qu’on n’ingère pas de glucose.
Ces deux substances (cétones et graisses) ont ainsi été les carburants privilégiés du corps humain pendant 2,5 millions d’années. Ce mode permettait de pouvoir garder les fonctions cérébrales et physiques nécessaires à la survie, en cas de disette.
(pour rappel : les plus vieux fossiles retrouvés du genre Homo remontent à 2,8 millions d’années (Homo habilis), mais les premiers Homo sapiens seraient apparus il y a environ 200 000 ans)
Aujourd’hui, la recherche indique que le corps humain, pour fonctionner de manière optimale, doit être capable de passer d’un mode métabolique à un autre facilement, et d’être performant dans chaque mode, en fonction du carburant disponible dans l’alimentation. C’est ce qu’on appelle la flexibilité métabolique.
C’est précisément cette flexibilité, celle de nos ancêtres, qui serait protectrice.
Cette flexibilité métabolique est importante pour tout le monde, mais tout particulièrement pour les sportifs, permettant d’améliorer leurs performances et leur récupération.